Ce n'est pas de ma faute si le soleil me hante
Mon nez est un ruisseau, mon chapeau est tombé
A mes pieds une flaque, terrible épouvante
Mon avenir se fond aux bribes d'un passé
On dirait que le temps se joue de mes déboires
Je peine à garder encore quelques rondeurs
Mes yeux se sont éteints et je ne peux plus voir
L'oiseau qui semble rire de son doux chant moqueur
Peut-être qu'à nouveau je reviendrai trôner
Au pied de la maison, à côté du sapin
Il faudra pour cela tenter de retrouver
Le bon sens des saisons qui est entre vos mains
Les morsures de l'hiver se montrent moins cruelles
La nature se perd, déjà quelques bourgeons
Si Février décide de se montrer cruel
Il refaudra lutter et craindre les tisons