En un éclair, sans subir de souffrance,
J’ai failli partir sans raison réelle.
J’ai connu un lieu où la vie est belle,
Pourtant mon retour est dû à la chance !
De vertiges suivis d’une belle syncope,
Me sentant mourir et perdre conscience,
(Mon corps sera t’il donné à la science ?)
Dans mon corps meurtri, tout se télescope.
Des objets pour moi non identifiés
Mènent un combat final dans mes artères,
Pour me laisser là , avec des mystères.
Du résultat, ils ne se sont méfiés !
En somme, ces petits missiles de la mort,
Ont obstrué mes poumons pour gêner
L’apport d’air dans mon cœur, l’oxygéner,
Tentant un assaut fatal à mon sort.
De cette débâcle, je n’ai nulle envie,
De finir là , maintenant en poussière,
Alors, guidé par la divine lumière,
Je vis, tel un miracle de la vie.
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Poème écrit en avril 2008 et extrait de mon second recueil "Chambre 438 (ou l'hymne à la vie)"
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Carpe diem
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