A qui lit sans un bruit et s’en va sans mot dire
L’auteur fort dépité ne peut lors s’interdire
De blâmer le motus pour unique expression.
Et dès lors il se doit d’exercer la pression
Pour pousser la décence à plutôt tout maudire.
Mais non, mon bon ami, tu ne peux pas prédire
Qui va te commenter, sans penser à médire !
Adresse ton message à qui fuit l’agression,
A qui lit sans un bruit.
Bon ça va. J’ai compris ! Je ne dois plus écrire
Des lignes sans respect qui vous poussent à rire.
Non, mais certains se voient bien faire sécession
Pour monter d’autres clans de même profession.
Ce grand délit d’humeur s’adresse pour sourire
A qui lit sans un bruit.