Car vivre c'est mourir un peu
Car vivre c'est mourir un peu
Car c'est de l'amour qu'il s'enflamme
En s'immolant à petit feu.
Or la sensation est dans l'âme
Une correspondance à flot
En quoi navigue un oriflamme.
Sa chair est d'un flux idiot
Qui vaque en spermatozoïdes
Qu'une naissance a dans sa dot.
Son temps est contrefait de rides
Mais leur valeur est dans le miel
Où seul l'esprit se pâme en vides.
Vivre est la volupté du fiel
Où l'amour est salé de nacre
Qui se répand au dernier ciel.
Et c'est en attendant son sacre
Que la mort se fait dans l'aveu
En se remettant à son diacre.
Car vivre c'est mourir un peu.
Bacchus
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)