Il n y a pas de fenêtre dans le ciel
lorsque j'habiterai en son pluriel
là où le temps ne passe plus...
dans les cieux tombée des nues....
IL me reste des jours et des nuits
des saisons ponctuant mes illusions
j'ai gravé quelque part ton nom...
liberté encore ..je te poursuis...
Il me semble être en prison
sur cette ronde terre piétinée
même le rond se dit carré...
et j'arrondis le tout à ma façon.
Il est bon de penser à demain
quand sont si loin les étoiles
elle est là haut ma bonne étoile
une filante, une faiseuse de destin..
Il paraît qu'inutile sera mémoire
à quoi bon refaire un passé ....
le soir tombé aux rideaux tirés
je m'en mets plein le désespoir...
Il n' a pas de fenêtre dans le ciel
et derrière la vitre de la vie
je scrute les cieux de dentelles
en voyeuse '' addict '' de l'éternel.
Il paraît qu'inutile sera mémoire
dans ses draps de soie je glisse
plus un seul souvenir en lisse...
sous un linceul toute mon histoire.
Isabelle le 25 décembre
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