Il n'y a pas plus mauvais geste
Que la haine contre l'amour
Qui de son air lui rend la peste.
Et il n'y a rien en retour
Qui en bénisse l'oriflamme
A moins d'en créditer l'atour.
Quel crispement que cette lame
Qui en frissonne jusqu'au sang
Pour en défigurer le drame.
Quel magistère que le Yang
Dont le sillon est magnifique
Et polarise où est son rang.
Que le Yin en est maléfique
En disant oui quand il dit non
Et cela sans le pathétique.
Mais quel est ce sens trop profond
Qui n'a que le mépris en reste
Pour se prétendre dans le ton.
Mais quel mal est du manifeste ?
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)