A travers le nuage écartelé
Une porte s'ouvre l'horizon s'éclaircit
Par les souffles de la nostalgie fêlé
Libére un miroir dans la nuit
Océan des souvenirs
Où s'incrustent les rouges reflets
Des ondes fabuleuses des désirs
Traçant sur les flots des sentiers
Routes dans l'absence assombrie
Parées de fabuleuses étoiles
Que les vagues du coeur dévoilent
Dans le présent aux tons gris
Ah ! ce phare collé au rivage du silence
Coiffant le front des douleurs
Dans la baie aux mirages enchanteurs
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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