Je suis comme un oiseau qui a ouvert sa cage
Pour trouver la chaleur aux reflets du soleil
Cherchant l’herbe verte dans d’autres pâturages
Mais sans folie la vie perd son goût de miel
Le rideau est tombé et mes rêves j’ai abandonnés
Que de cicatrices dans l’énigme de mes demain
Il ne reste que la tristesse sur les traces d’un été
Ma douleur égratigne mon corps et active le déclin
Tel un fantôme qui déambule aux souvenirs mutilés
Effleurant la terre inculte de douloureuses blessures
Je glisse au fond des abysses de mes errances écorchées
Tremblant et frissonnant sous le joug d’une ombre impure
Pour rallumer la flamme au creux de mes pauvres mots
Je trempe ma plume dans mon cœur assassiné
Mes pensées fuient et se perdent au gré de mes maux
Je n’ai pas su t’aimer, alors je crève où tu m’as laissée
SOLANE