L'eau sourcille
Dérangée dans son sommeil
Une ombre de connivence le jour
Une "couverture "pendant la nuit
A l'univers répond une vie
Lui qui voulait passer inaperçu
Les branches nues des arbres
Sur le qui vive
Que rien ne vienne les accrocher
Même débraillées elles respectent le deuil de l'hiver
Quand la grosse horloge sonne
Par diligence
Tout ce qui fera et sera la nuit se rassemblent
Former la pleine nuit comme une assemblée plénière
Aux paroles vides des hommes
S'adresse l'obscurité
Vous en reprendrez bien une
Les volets fermés pour l'invisible
Il n'aime pas être vu la nuit
Maintenant que les réverbères s'éteignent
Pour économiser l'énergie
Les lucioles font des heures supplémentaires
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domi.gondrand@laposte.net