De la muse on en fait un désir en furie
Mais n'est-elle pas trop muette à mon amour
Elle qui se déhanche où se débat la cour
Mais sans donner ce tact qui ferait la folie.
Une femme au sillon est une fleur qui fane
Alors qu'elle est trempée à trop pâtir du coeur
Et qu'elle en purge la larme d'un air vainqueur
Comme si son humeur n'en valait que la crâne.
Et si elle me nargue en des mots clairsemés
Qui n'ont pour elle que l'art d'être bien biaisés
Alors j'irai lui dire où en est mon audace.
Car il y a beaucoup à faire partager
Sans que de cette muse il y ait à ruser
Mais chanter un poème où s'arracher sa place.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)