Mon papa, ma maman, haussent soudain le ton
Devant mes vilains cris, face à tous mes caprices
Et je ressens leurs mots comme autant de prémices
Lorsque l’on agitait autrefois le bâton.
Je suis souvent pour eux l’espiègle rejeton
Qui recherche l’instant et les moments propices
Pour faire une bêtise avec ses préjudices
En se donnant après des airs de vrai santon.
Mais voilà qu’une main tout à coup se soulève
Pour venir me frapper d’une détente brève
Et finit son parcours sur mon derrière nu
Et je comprends alors, la mine révulsée,
Bien qu’on m’ait averti, bien qu’on m’ait prévenu,
Que je reçois alors ma première fessée.