L'oublié que je fus dans le lit de naissance.


Pourquoi m'avoir laissé sur le bord de la route
Comme une pauvre épave après un accident ?
Ce geste nébuleux m'a rendu dépendant
D'un seul soleil qui brille à mon regard : le doute !

Qu'ai-je fait pour valoir l'absence et le dédain
De ceux qui m'ont conçu dans l'orgasme et l'extase ?
Si je fus une fleur languissant dans un vase,
Ailleurs il en naissait de belles au jardin.

Bien sûr, j'ai survécu vaillant et sans entrave,
La blessure d'oubli sur le front ne se grave
Mais dévaste le cœur d'un ravage latent.

Et, lorsque j'ai serré contre moi l'innocence
De mes enfants venus dans l'amour et l'aisance,
Ils n'ont pas éprouvé de saisir un instant

Que leur père jamais n'a connu dans l'enfance.

Un poème douloureux qui touche tous les coeurs !
Un drame et une tragédie décrite avec beaucoup de talent et d'émotion !

Bonjour CALIJO,

C'est une très belle poésie qui m'a énormément émue en te lisant !

Bon courage et prends bien soin de toi !



Douce journée cher ami poète !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Bonjour et merci à vous 3 de vos commentaires sur ce texte.

Cordialement.

Calijo

Passer sur certains évènements sans garder rancune mais en agissant à l'inverse de l'affront reçu....

Un texte poignant.


Belle journée à vous.



Amitiés,



Gabrielle

Bonjour et merci Noel et Gabrielle de votre passage sous mon texte.

Cordialement.

Calijo

Un poème qui me touche tout particulièrement.
L'abandon physique est une brûlure sur le coeur comme l'abandon psychique est un mal être permanent et les deux se termineront toujours par la question de l'identité.
Une touchante lecture qui ne peut laisser indifférent.
Amitiés poétique à vous

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Une confession très émouvante.

Bonjour et merci Tombelanuit et Ancielo de votre commentaire sous mon texte.

Cordialement.

Calijo