Je ne vénère en rien cet endroit si sordide
Qu' à la venue de l'été tout est aride
Et n'y respire pas l'air du dernier café
Avant même que l'heure en soit à ronronner.
Si vous aimez manger de la mauvaise bouffe
Il reste les snacks à la graisse qui étouffe
Mais pas un seul bar et encore moins un pub
D'ailleurs que feraient-ils d'un dancing ou d'un club ?
A vous faire passant dans la longue journée
Il vaut mieux prier que chercher un musée
Et profiter encore où un bar est ouvert
A fumer un cigare et choisir un couvert.
Mais la plus langoureuse est la dernière heure
Qui permet la ballade en guise d'un bon leurre
Qui ne fait que tarder la fin d'un faux plaisir
Pour rendre plus plaintif un ultime désir.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)