Micro...ondes poétiques.
J’aurais dû envisager les drames.
Eveiller l’Holodomor avec sa soif de vivre…
Relier l’Histoire, mesurer l’épais glacis du livre.
Polir mon regard, sentir la fleur de peau des âmes…
J’aurai dû hurler dans la corne,
Saisir la Plume et le bouclier.
J’ai laissé planer à l’écran les éperviers
En croquant du pop-corn
Caramélisé…
J’aurai dû jeter l’arrime
Tendre la main aux rêves sans rivage
Elever la pierre sèche à se solidariser
Puis laisser l’amer noir
Rejoindre ces murs…
J’aurais dû être l’émoi, jamais sans frein.
Etre mieux qu’un moins que rien…
Démasquer le mirage marin, cracher sur son désert.
Les flots épousent toujours le lit offert
D’une franche rivière…
L’immonde se déchire par les ondes.
J’écoute les belles enceintes hurlées...
La violence sourde pourrait m’engueuler...
Seule une ronde peut faire renaître le monde !
Poésie, je bois à ton encre, lève ma corne !
Saisissant ta Plume et son bouclier d’albâtre !
Laissons donc les faucons malvoyants, approcher l’âtre…
Exploser sous la chaleur de mon pop-corn…
Salé !!!
Servez vous
Amitiés poétiques