Avez-vous entendu le cri du désespoir
Quand il descend du coeur et se perd dans sa trace
Avez-vous pressenti ce courant qui se glace
Et que de sa pression il se fait dévidoir.
C'est dire que j'ai vue à l'orée d'un beau soir
Ce que nul n'a tenté sans y perdre la face
Et qui est de donner à la lune un espace
Dont les affres s'étendent dans un faux défouloir.
Mais quel maigre assaut de science en supputez-vous !
Vous n'auriez pas manqué pourtant d'en être fous
Et de faire-valoir où la lune est enfouie.
Alors je garde de cacher l'intimité
Qui sans être crue est un bain de satiété
Qui s'écoule le long de ce corps en charpie.
----------------
La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)