Je suis.

L'arbre qui cache la clairière.
La forêt se jouant du ruisseau.
La racine qui ignore ceux d'hier.
Le vent s'emparant des roseaux.
La feuille abreuvée de rosée.
Du matin jusqu'au soir enchantée .
Le train sans mémoire déporté.
L'écume d'une vague d'océan.
De ces âmes qui foulent le temps.
Je suis l'air en ivresse d'automne.
De l'hiver du printemps des saisons.
Ce scherzo du langage qui me sonne.
L'inconscience indicible horizon.
Transparence face troublée sous les eaux.
L'émotion l'abandon d'un été.
Tableau noir de craie, effacé.
L'écritoire la tristesse guettée.
Je suis tigre, talisman éternel.
L'animal le serpent la piété.
Artifice, conte de l'intemporel.
L'orage la sagesse égalée.
Envoyé depuis x années.
Un esprit de ta lame blessée.
De l'idée d'un prince effleuré.
Par le songe de ces nuits d'équidés.
Un soupçon de cheval de confiance.
Par les mors qui emportent l'été .
Régina des arènes sirènes.
Princesse des roses blêmes.
Saule des chemins de mille peines.
Gemme parmi les pierres des " je t'aime" .
La constance obstinée de la lune
Le soleil et ses rêves de dunes.
L'enclos enclave d'infortune.
L'écriture à l'encre de plume.


Jean-Robert Dray.

Le 31/10/2022. 05h50.

Un très beau poème pour une identité multiple !
Les images sont ravissantes et la chute, somptueuse !
J'ai beaucoup aimé te lire !

Bonjour Jean,

Définir qui on est par l'essence même de l'écriture
reste une belle détermination poétique j'aime beaucoup
Bonne journée amitiés bon dimanche

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Bonjour Jean Robert,

Une très belle description identitaire en ta superbe poésie !



Belle journée cher ami poète!
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Merci à vous tous.

Je suis simplement ce que vous êtes.
Vous êtes mes amis. Je ne peux malheureusement pas maîtriser le temps et ne puis venir plus souvent. Trop d'activités aussi importantes pour moi la musique le sport etc. Je vous promets de temps à autre tout de même une attention sur vos poèmes. Car vos écrits sont aussi un peu comme les miens de chair de fleur et de blessures.

JEAN-ROBERT.