Ma dernière compagne
J'étais là allongé, comme les blés le sont sous l’été
Pas vraiment encore parti, mais presque plus lÃ
Enlacé par mes souvenirs, de qui je fus et étais
Ce fût la dernière compagne qui me consola
Cette infirmière au cœur si lourd
Ces larmes de velours
Laissant glisser un sanglot
Sur mes yeux déjà mi-clos.
Et mon cœur partait
À petits pas, sans se faire entendre
Rejoindre la mort et l’affronter
Sur mes cheveux, l’infirmière posa tendre
Une caresse comme une brise
Pas encore vraiment parti, mais presque plus lÃ
Pour ne pas me faire lâcher prise
Ce fût la dernière compagne qui me consola.
Et mon cœur s’envola
Pris entre ces deux mondes parallèles
La fin ne fût pas un La
J'avais une infirmière qui me serrait dans ces ailes
Sans me douter que dehors il pleut
Elle me suppliait de revenir
Sentant mes lèvres devenir bleues
Je ne voulais que rejoindre mes souvenirs.
Et son cœur cria
Pour mon corps déjà emmené vers l’au-delÃ
Comme un taureau lors d’une corrida, et l’ultime Olé
Et son cœur pria
Et fermât mes yeux comme des volets
Ce fût la dernière compagne qui me consola
Ce fut la dernière compagne qui me consola
L'infirmière avec cette lumière rouge
Jusqu'Ã ce que mon corps ne bouge.
Et mon cœur retrouva ma première compagne.
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann