Le soleil de la nuit est cette aube lunaire
Qui remplit de plaisir le visage assombri
Par l'écueil d'un amour qui n'a pas dit merci
A ce partage antique où l'art était sectaire.
Mais rien ne vaut l'éclair qui vient heurter les coeurs
Pour la satisfaction de ce petit calvaire
Où la chaleur du corps déjà se réverbère
En songeant au rayon qui tapisse les fleurs.
Le soleil de la nuit est cette aube lunaire
Qui traîne la vision jusqu'au bout du mystère
Sans jamais ignorer où son âme a grandi.
C'est l'esprit séculier qui a fui son langage
Pour écrire une page à ce qui a jauni
Tout au long de ce temps où la lueur s'engage.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)