Depuis quelques années, on marche sur la tête,
Rien ne tourne plus rond, le monde est à l’envers,
Et notre régression leur met le cœur en fête.
Cette récréation fait pleurer notre terre !
Comme Polichinelle ils sont si ridicules,
Plaisantins grotesques, dans la scène bouffonne,
Se prenant au sérieux, mais l’esprit minuscule,
Se bagarrant d’un rien, du peu qu’ils affectionnent.
Ce divertissement d’âmes sans intérêt,
Ne fait rire personne, au grand dam de ses hôtes.
Dès que souffle un vent fort, alors ne sont pas prêts,
Ces fantoches sans fil, qui se prennent en faute.
Où est leur volonté, pour un monde meilleur,
Imagineraient-ils que nous soyons bouffons
Alors que leur miroir, dans un élan du cœur,
Leur en renvoie l’image, et sans douter du fond ?
Dans leur comportement, ils sont tels qu’un enfant,
Avec des caprices aussi fous que changeants.
Comme une girouette, ils s’activent piaffant
Le temps des assemblées, et de faits affligeants.
Les secrets ne sont plus, les guignols ont tout dit.
La haute intelligence a quitté la puissance,
Préférant déserter tous ces êtres maudits,
Par tant de souffrances et sans reconnaissance.
Reverrons-nous, un jour, des personnes censées,
Qui nous redonneront la confiance perdue ?
Dans ce cercle vicieux, le sérieux du passé
Il nous faut retrouver dans le ton attendu !