Le cancre

Il était le cancre, l'élève paresseux
Souffre-douleur, maltraité par les camarades
Un peu laid, gringalet aux cheveux broussailleux
Il avait toujours peur d'en prendre pour son grade.

Que pouvait-il, lui, l'humble, le gosse de pauvres
Le père ouvrier et la mère sans emploi
Quel avenir ? Il trouvait sa joie dans les livres
Les dévorant tous, un par un, c'était son choix.

A quoi bon d'avoir des titres et des diplômes
Quand on est fils de rien et sans aucun pouvoir
Au regard des aisés, il n'était qu'un fantôme
Mais à leur détriment, il possédait le savoir.

Les années passèrent, il fit un long chemin
Traversant maints pays, apprenant leur langage
Us et coutumes, vivant parmi tant d'humains
N'emportant que sa sagesse pour tout bagage !

On demande de plus en plus aux enfants de réussir à l'école bien sur c'est pour leur bien mais lorsque comme moi on ne l'aimait pas on ne pense qu'à une chose l'heure de la sortie

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On a tous le sang de la même couleur

Je te salue l'autodidacte, tu es mon frère !


Amicalement.


Roger.

On pense à Prévert, les cancres ont leur revanche, un joli texte, qui touche à l'essentiel de l'humain, subtilement, belle plume



yann

Bonjour Olivier,

Très belle poésie dénonciatrice sur les inégalités sociales !



Belle journée cher ami poète !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)