La vision d'un soir, est-elle un tremblement
Ou une lueur noire et qui passe en mutante
Pour redonner la vie au regard qui enchante
Ou bien l'esprit qui hante à ce qui fait semblant
Et finit par donner une foi dénigrante.
La vision d'un soir, est-elle un lieu vacant
Ainsi qu'en un sarcasme et qui gagne à qui tente
Alors que son amour dans son rôle l'absente
Pour le complimenter de l'espoir de l'avent
Qui sonne en une fête où l'offre est enivrante.
La vision d'un soir, est-elle un feu fuyant
Quand l'esprit fait du cœur une heure militante
Et que cette dernière en épreuve est contente
Pour engager de l'âme où en son for se tend
Et lui prescrit d'écrire à ce qui fait sa fiente.
La vision d'un soir, est-elle un air d'enfant
Et qui prend sa clarté qu'en étant innocente
Alors qu'en son départ sa part est descendante
Et qu'en sa pente il croît et en la surplombant
Pour qu'en un faux rayon lui soit moins violente.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)