LES MOTS, TOUT SIMPLEMENT
Je préfère secouer, tripatouiller les mots,
Que de penser sans cesse à panser tous mes maux,
Et même s’ils ne m’inspirent rien sur le moment,
Qu’importe, j’accepterai toujours si le mot ment.
Et si ça ne luit que rarement d’émaux,
Je peux quand ça me plaît essayer la démo,
Quitte à chercher et trouver les mots tard,
C’est quand même plus aisé qu’enrhumer un motard.
Il arrive quelquefois qu’on titille l’émotif,
Sans recherche aucune d’avancer les motifs,
On se réjouit chaque fois d’attiser l’émotion,
Même si cela se fait sans dépôt des motions.
En sirotant cette sucrée et fraîche mauresque,
J’en arrive à détenir la clé des mots presque,
Mais je dois persister sûrement jusqu’à ma mort,
Pour trouver le mot juste qui enterre le remords.