Est-ce la norme de croire, de penser sottement comme tout le monde
La raison donne-t-elle la vérité
Je préfère croire que la lune s’appelle Maryline et qu’elle est blonde
Que la musique est la sincérité
Alors je retourne dans mon hôpital retrouvé mes amis quelques heures
Dans leurs bulles existe la tolérance
Dans leurs univers n’existe pas la différence.
Ils ne sont pas seuls au monde, c’est le monde qui est seul sans eux
Ils n’ont pas besoin de paraitre, ils sont et c’est suffisant
Ils sont Chaplin, Mozart, Picasso, sensibles, humains, et pas vénéneux
Elles ont cinquante ans, lui quarante, ou juste douze ans
Alors je pars rejoindre mes amis dans notre jardin quelques heures
Ils ne connaissent pas la guerre ni son importance
Ils ignorent et c’est là tous leurs sens.
Pour eux l’amour n’est pas enfermé à vingt heures ou à septembre
Ils volent plus haut que jamais les oiseaux n’iront oser
C'est pour leurs regards que les cerisiers fleurissent en décembre
Ă€ minuit dans leurs lits les Ă©toiles viennent se reposer
Je préfère croire que la terre est plate comme une pomme
On peut ne pas les comprendre, mais est-ce nous qui ne savons pas ?
Je préfère ne pas être normal et les voir comme des mediums
Et aller dans les forĂŞts oĂą les arbres sont bleus et suivre leurs pas
Alors j’écris pour eux car leurs différences est mienne.
Pour les personnes que j’ai côtoyées et aimé pendant des années dans des centres psychiatriques .
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann