Bonjour,
Nul besoin de rimes sonores pour les poignants quatrains, nous les entendons musiquer du coeur au coeur...
La jeunesse d'abord, l'adolescence, l'être croissait... Ô puissance de l'expression déjà doublement négative !... L'être a changé d'espace et de temps, son enveloppe corporelle s'est métamorphosée, mais par la grâce du poème, il renoue avec sa voix, avec ses mots... Ma' parle par le poème, chaque lectrice attentive, chaque lecteur recueilli perçoit cette inflexion de voix, et se permet d'entrer, afin de lui répondre, au coeur de ses nuits dès lors un peu moins blanche-solitude...
Gratitude pour ce vibrant témoignage ! ...
Tradescantia