Appuyez donc sur le champignon...
Après avoir couru, longtemps, les vertes sentes
Il foula tout au bout la plus douce des pentes.
Sans souquer il gravit le moins pentu sentier
Qui traversait le bois dont il fit son chantier.
Il furetait gaiement pour assurer ses rentes.
Il sentait bon l’endroit frappé des pluies récentes
Fleurant les champignons de postures décentes.
Il remplit sans tarder son tout petit panier
Après avoir couru !
De retour au bercail, de joies très conséquentes
Il vit tous ses amis de mines peu fréquentes.
Leur sourire était large et montrait leur dentier
Disposé à croquer les bolets en rentier.
Il put les satisfaire, en chères subséquentes,
Après avoir couru !