Être des monts ou des vaux...et non démon ou dévot...
Heureux le voyageur qui va de par le monde
Sans jamais maquiller sa mine vagabonde.
Lui seul sait tout le prix que donne le hasard
Aux recoins faits de charme où ne va le busard.
Qu’il aille où le bon vent dit la terre féconde !
Sa volonté d’aller se mêler à la ronde
Où l’on voit plein de gens qui se meuvent en fronde
Le pousse à claironner devant tout vrai musard :
Heureux le voyageur !
Comment conter son tour quand on est sans faconde
Pour tenir le crachoir bien plus d’une seconde ?
Faut-il pour être cru se montrer bondieusard
Plutôt qu’en preux transport de bruyant banlieusard ?
En tout cas je confirme : il est comme l’aronde
Heureux le voyageur !