C'est la mélancolie et le temps est fermé
Aucun échappatoire à ce qui se désiste
Telle est la déduction à ce qui nous résiste
Pour se finaliser sans jamais s'exercer.

C'est l'imagination et le temps nous envoûte
Pour se réincarner en feinte de l'esprit
Et solliciter l'art qu'il y a d'être écrit
Là où la mémoire est l'instant qui nous en coûte.

Il n'y a rien de plus funeste que le deuil
Comme un stigmate ne signe que d'un écueil
Et ne s'ébruite que d'un clairon dans sa salve.

Mais il y a le jour à présent le cueillir
Comme pris d'un spectacle élevé en sa valve
Tout en se surprenant de la pièce à finir.

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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)

Bonjour Bacchus,

Un beau poème fort touchant
Que j'ai pris plaisir à lire,
Merci du partage un peu triste
Bonne journée amitiés

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effectivement, la mélancolie suit le deuil, en son cortège funeste, un poème touchant



yann

Bonjour Armand,

Le deuil est toujours un écueil très éprouvant et il est compliqué d'y faire face !
Et cela entraîne une profonde mélancolie !
Cependant, il faut savoir tourner les pages pour aller de l'avant !

C'est ce que j'ai compris en lisant ta magnifique poésie mais peut-être n'est ce pas cela que tu voulais faire passer comme message...!



Belle journée cher ami poète !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Maria-Dolores, en effet ce poème est un peu triste mais nous laisse, en fin de compte, une belle perspective.

Yann, je comprends que la mélancolie suit le deuil, mais c'est la mémoire qui est en cause.

Sybilla, tu as tout à fait compris mon message où, par exemple, on passe de la "salve" symbolique à la "valve" dramatique.

Merci de vos passages sous ma page !

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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)

Bonjour Bacchus,

Je serai beaucoup plus modeste dans ma façon de m'exprimer.

Un très joli sonnet finement ciselé mais très beau et triste.

Bonjour Sémaphore,

La modestie c'est bien pour juger, non pour la solennité d'un poème triste ainsi qu'une élégie.

Mais j'apprécie la reconnaissance que tu émets à propos de la mise en forme.

Merci du partage !

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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)

Bonjour BACCHUS,

Toujours, chez toi, ce souci de ne point dissocier le fond de la forme, et de nous offrir, dans chacun de tes poèmes, une écriture riche et mélodieuse en puisant au plus profond du subconscient pour en extraire cette gamme des images et des sons qui font l'épanouissement de notre art poétique.

Oui, "il n'y a rien de plus funeste que le deuil" qui est une image de dissociation, de rupture, d'un vide à combler, d'une urgence dont l'écriture est seule à pouvoir rendre compte en transformant l'absence en présence. L’absence creuse l'imaginaire. Proclamée, elle se fait présence d’absence, car la lacune nourrit le vers. Cette angoisse, aussi, nous oblige à remettre sans cesse en question le problème eschatologique de la "permanence" et de "l'éternité"...

Toutes mes félicitations pour l'intensité émotionnelle qui se dégage de cet admirable sonnet !




Bien chaleureuse Amitié et toute ma considération.

ANDRÉ

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Citation :

Bonjour André,

J'apprécie beaucoup la richesse de ton propos concernant mon sonnet.
Je ne crois pas mieux que "la retenue" de l'absence fasse "son temps" à travers l'inspiration.

Merci pour tes mots gratifiants !

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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)