rayonna l'agrume
sous le gouttellement de la lame
et les lumières erratiques
et les reflets orphelins
se réunirent en le nectar

il s'évasait au bord de la table
concilié un temps encore
avec la rumeur du verre

sa franchise de flambeau
et le clair-obscur de mon sang
obvièrent à la promiscuité
pour tout le charme d'une demande :
que deviendra cette soif ?

quand la fenêtre eut un cri de corolle

son rose héritait

il s'allumait par degrés
bouleverseur de sa définition
et buvant les vanités du soir

mais soufflé
par l'alliance des heures et des sombres
il se lova déjà sous les patiences d'aurores

pendant qu'éparse dans le carrellement des alentours
fraîchissait une orangeade ambrée
pour le vivier des silhouettes
et l'adolescence des solitudes


Tradescantia

Bonjour Tradescantia,

Un beau poème sous votre plume
qui nous mène sur certains déboires
merci du partage belle journée
Amitiés bon dimanche

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Bonjour Tradescantia,

Une soif de lumière en une attente emplie de patience où cette édification prend toute son ampleur en ta magnifique poésie !



Belle journée cher ami poète!
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Bonjour,

Oui, l'agrume a rayonné comme une étoile en s'ouvrant, et ce n'était pas pour étancher la soif, mais pour l'interroger... Presque une réponse ce cri de corolle incarnadin : l'hoir se manifestait... Alors les vanités vespérales furent bues... Il y eut tout de même, ambrée, l'orangeade, de fenêtre en fenêtre, pour ces solitudes qui n'en étaient qu'à leur adolescence...

Gratitude grande à vous qui l'avez humée, goûtée du bout des lèvres, et qui avez pris le temps d'écrire quelques mots relayant vos sensations...

La journée vous soit savoureuse ! ...


Tradescantia