Tu chéris la seconde et tu comptes les jours...
Pourquoi tant de désordre où en est l'épopée ;
L'antique tragédie où l'homme et ses atours
Quand il aimait encore en génie embaumée.
Tu chéris la seconde et tu comptes les jours...
Ton corps était d'amour et ton cœur d'amertume ;
Dont des états d'esprit on voyait les contours
Écumant la conscience où l'écrit se consume.
Et de la guérilla s'alimentait l'ardeur
Des archanges du ciel, confus de tyrannie
Se faisaient prisonniers des nuits dans l'insomnie.
Car, et sur terre, on crut à un monde meilleur
Mais ce n'était pas sans compter les jours de haine
Où pourtant on chérit la seconde en sa peine.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)