Mon moineau de Paris
Tu es joli poulbot, un moineau de Paris,
Campé sur de petits mollets munis d'ergots,
Un air extraverti, avec le verbe haut,
Des allures de bimbo mais sans tartufferie.
Quand on s'est fait rouler, le doute est de rigueur,
La vie n'est pas toujours recouverte de roses,
Parfois le mot amour semble illusoire chose,
Tu mets du barbelé pour clôturer ton cœur !
Sous tes yeux acérés, pourtant tu es douceur,
Un cœur franc comme l'or, même s'il est mordant,
Très farouche en dehors, mais si tendre dedans,
Bonbon acidulé, moelleux à l'intérieur.
Ô mon piquant chardon, jamais apprivoisé,
Belle fleur indomptée, je voudrais t’alanguir.
Ton passé tourmenté, j’aimerais l’infléchir
Après que Cupidon ait su t’exorciser.
Laisse moi parcourir avec toi le chemin
Pour enfin te donner ce que tu n’as pas eu,
Le plaisir d’être aimé de façon éperdue
Et partons conquérir nos vies main dans la main.
Jean-Pascal Gaboyer
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Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.
Oscar Wilde