Attente
Ton absence m’ennuie, me plonge en désarroi,
Angoissante noirceur, qu'amour souvent côtoie.
Qu'attends-tu, mon amie, pour te blottir en moi ?
Ton manque me fait peur, sentiment hors la foi.
La foi que le chemin sera moins capricieux,
La foi qui se bâtit, toi et moi victorieux,
La foi au masculin, féminin de radieux,
Foi dans la garantie d'un avenir précieux.
Mon moineau éternel, mon espoir qui rougeoie,
Attrape mes deux mains d'un toucher qui foudroie.
Mon moineau arc-en-ciel, niche toi, coule toi,
Voile tes yeux câlins d'un regard qui chatoie.
Offre-toi alanguie et mène moi aux cieux,
En donnant de ta bouche un baiser délicieux,
Rêvons à l’infini dans un songe ambitieux...
Comme ultime escarmouche... un contact impérieux...
Jean-Pascal Gaboyer
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Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.
Oscar Wilde