Dans le ciel étoilé se meut la voie lactée
Il y a la nature à tant de gestation
Il y a le degré à tant d'interaction
Il y a le désir à la flamme embrasée
Et il y un air plein de saturation.
Dans la voûte céleste un univers se prive
Il y a le déluge aux anges d'élection
Il y a la crainte en la fausse embarcation
Il y a le désir qui se meurt en dérive
Et il y a un air soigneux de dérision.
En haut du firmament une étoile filante
Se risque à inonder une constellation
Il y a le soleil qui en désolation
Attend que la lune en éclipse soit béante
Et il y a un air qui ne tourne pas rond.
Au-delà de l'éther les éléments se pâment
Il y a le feu qui crépite en effusion
Il y a l'eau qui suit jusqu'à dissolution
Et la terre qui tue et pourtant qu'on acclame
Et il y a un air qui manque à l'addition.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)