Ton unique désir, imprégner ton empreinte, Tu passes constamment sans te préoccuper, Ravi, tu savoures ta dangereuse étreinte, Ça nous laisse souiller en ton linceul drapé.
Hélas ! Tu avilis toutes les origines, Rien ne te résiste, tu ne sais que meurtrir. Finement, tu couvres notre terre de bruine Et tes cibles touchées ne cessent de flétrir.
Tes affreux stigmates défigurent les vies Inexorablement, sans le moindre regret. Ne laissant aucune condition de survie, À ton gré, tu détruis et dénies le respect.
Nul ne peut te brûler, nul ne peut t’arrêter. Tu jauges le destin de chaque individu. Rien sur notre Terre n’a droit de persister, Après ton passage, reste que résidus.
Néanmoins aujourd’hui je te bénis toujours, Même si je souffre d’un handicap de toi ; Tant que tu négliges mes folies et l’amour Qui fait vibrer mon corps, et mon cœur en émoi.
À genoux, j’implore chaque jour ta clémence Ne pouvant plus lutter contre tous tes démons. Aujourd’hui, je me soumets à ta véhémence À toi mon adversaire qui a comme nom…
Oui ! nous sommes impuissants contre ce temps qui passe et dépasse !... mais la vie n'est-elle pas en elle-même ... un passage ?!... Voyageurs , nous ne faisons que la traverser, et c'est le plus beau des voyages !...Merci pour ce beau et émouvant partage
Amitié poétique Bises de Luz
---------------- Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. Le DalaÏ Lama
Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran