Il n'y aura pas de ciel bleu
Dans ce monde clos des ténèbres
Même en langage de l'hébreu.
Sa religion est pour les guèbres
Avec leur juron éprouvant
Où leurs éloges sont funèbres.
Mais il n'y a pas plus pédant
Où l'esprit se met à la ronde
Pour s'avilir sur son séant.
Son seul risque est d'être sur l'onde
Pour ne pas perdre son profit
A ce qui dans l'effort l'inonde.
Mais pas un mot sur le non-dit
Qui, pourtant, ira à l'audace
De ce que le plaisir finit.
C'est le cœur qui se fait tenace
A se méprendre de l'enjeu
Pour revitaliser sa trace.
Mais le ciel n'est-il pas morbleu ?
----------------
La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)