Les cours d'eau perlent, en friselis de l'aube,
Entre la mousse anodine, suave et les cailloux
Qui roulent , roulent sans gêne.
Les merles, les fauvettes s'évaporent
En un un ciel ému et complice.
Je discerne leur frolement d'ailes
Affable et agile, juste derrière la colline
Chatoyante de buissons d'aubépines
En un ciel ému et complice.
Sous le chêne liège ourlé de vents malgracieux,
Les cèpes balbutient l'âme de leur ombre.
La vague de fraîcheur cajole la pinède.
L'aube , s'abandonne étourdie
Presque bohème, au gré des saisons,
En un ciel ému et complice.