* Je ne sais pas où elle courait...
VIDEO * Musique : Anthony Greninger. A heavy heart.
* Je ne sais pas où elle courait
d'un tout en jambes à main de fleurs,
dans les senteurs que dépêchait
tout son coursier de bouquet cœur ?
* D'abord, j’ai cru la voir marcher
d'un tout là -haut sur la colline
tel un oiseau prêt d’envolée
à pointe pieds de ballerine,
dont elle s’élançait du sommet
d’un lent d’élan d’ailes s’animent ?
* Je ne sais pas où elle courait ?
Elle avait chaussé bleu marine
ses pieds ciel de nuit étoilée,
foulant ce que l’astral chemine
à pointe cime d’obscurité.
*Je ne savais pas son visage.
Elle était d'univers trop loin,
dans tout ce visible à brouillage
d’état sauvage d’aller sans fin.
* Je ne sais pas où elle courait
des brumes souffles de sa bouche
qu’elle avalait courants de sources
d’eau douce à gorge *de vallée ?
* Je ne sais pas où elle courait,
sûrement de ce qu’émotion gagne,
sentiers à chemins des montagnes
à sommet d’âme de cœur secret ?
* Je ne sais pas où elle courait,
passante à corps d’esprit sauvage
cadençant l’inapprivoiséÂ
d’une fuite élans libre de cage ?
* Je ne sais pas où elle courait ?
Elle semblait venir d’un autre âge,
profil visage portraituré
liberté sans cadre d’image ?
Non !
Je ne sais pas où elle courait
piano mélancolie de notes,
quand ses doigts fuguaient des claviers
d’un corps à voie qu’un son transporte ?
* Je ne sais pas où elle courait
de ses deux pieds de jambes tiges,,
à sens ivresse de vertiges
des vents dont elle s’étourdissait ?
* Je ne sais pas où elle courait
dans tous ses roses satin musique
à main bouquet du féerique
magique d’ailes qu’il déployait,
son cœur battant l’énigmatique
dont elle s’enchantait des rythmiques
métriques de ses jardins secrets ?
* Je ne sais pas où elle courait ?
On l'aurait dite à bord d’une larme,
bateau sans rame d’eau chagrinée
dont elle cillait des vaguant d’âme ?
* Je ne sais pas où elle courait ?
Je l'aie soudain vue disparaître
d’un rayon soleil noir de trait
sur ses paupières d’ombre à fenêtre
dont ses regards s’étoilaient,
lune et terre de nuit planètes
des mots comètes d’yeux traversés ?
* Je ne sais pas où elle courait ?
Elle avait l'invisible tremblant,
passant des au-delà du temps
dont elle ondulait silhouette,
suspendue au fil cerf-volant
qu’emportaient ses chevaux de vent
coursiers firmament de ses lettres ?
* Je ne sais pas où elle courait
de ses mots plumes papillons blancs
voletant tout son profond d’être,
dont l’air virevoltait les élans
du transparent d’en disparaître ?
* Je ne sais pas où elle courait
ni son pourquoi d’empressement,
dont elle était d’une fleur bouquet
ce qui d’Amour fleurit d’un champ.
* J'osais ma main de porte plume
d’une encre de chemins s’ouvrant,
elle y coursant de ses pieds runes
l’entre deux vers d'un papier blanc.
* Qui était-elle ? Où allait-elle ?
Elle seule le savait vraiment,
ses pas à pieds sentiers venelles
coursant l'Aimant d'Absolument.
* Aïna.
1 Août 2022
©
Belle et douce journée à vous en ce 1er Août 2022,
et merci par avance à ceux et celles qui passeront me lire.