à un poète disparu à . . .
à un poète disparu . . . à Victor Hugo
Tu ciselais tes vers jusqu'à la transparence
Elevant mon chemin parmi neiges d'hiver
En quête d'un printemps aux yeux de vétiver
Pour éveiller le bel Amour en son essence.
Tu contemplais au ciel ton étoile lointaine
Qui scintillait là-haut dans le clair firmament
Parcourant l'infini sur ton cheval volant
Dont le galop résonne aux nues de notre plaine.
Ton souvenir s'estompe à l'aube demeurée.
J'ai cherché ton image aux masques de ma nuit
Qui vole ton reflet en des miroirs d'ennui.
Je suis triste, orphelin telle l'ombre égarée.
Je m'en allais sans but dans les rues aliénées
Abandonné de tous, éperdu dans le noir,
J'errais blafard fantôme au fond d'un long manoir
Mais comment te rejoindre en ta course effrénée ?
Tu étais mon guide sur des voies étrennées
Où sont présents tes mots, gravés comme un espoir
J'entends siffler leurs voix qui envoûtent mes soirs
Vertige de mes jours aux notes égrenées.
Pascal.
Bisous à toutes et à tous.