MON ÉGÉRIE
Les fragrances d'été ouvrent les souvenirs,
Enlacent mon esprit d'une intense chaleur ;
Je me remémore ses larmes, ses sourires,
Cette main alerte, tendue avec ferveur.
Elle me devinait, écoutait soucieuse,
Savait me regarder, m’apaiser sans juger ;
De l'aurore au coucher, aimante et gracieuse,
Gardienne des liens, un soleil à croquer.
Une figure, un roc, ne jamais rien montrer,
Quels que soient les tracas ou l'amère douleur,
Toujours prévenante, féroce à s'en priver.
Une pure égérie menant vers l'âge mûr,
Avec soin et flegme, à la poésie du cœur,
Un enfant, un mari, un symbole futur.
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Mon site internet :
Julien Schricke Spleen et Idéal