Terre de sable Terre brûlée Dunes , collines rocheuses Ciel rouge sang Cavaliers au turbans Le sultan chasse avec son aide de camp Silencieux Ils regardent le vol du gerfaut clair Des cercles au dessus du désert Vague de sable infini Le désert punit ceux qui ne l'aime pas La solitude ici fait même parler les roches Dit de vieux proverbes Le sultan y pense et sourit Puis , il siffle sa mélodie préférée L'oiseau revient Il lève sa main L'oiseau se pose sur son gant Fidèle à ce sifflement familier De celui qui l'a élevé Cette presque mélodie Que le sultan réserve à la préférée de son harem Son faucon sacré des montagnes Qui a su s'adapter à son désert Une chasseuse hors pair Qui sait saisir une proie sans l'abimer Sa maitresse , son faucon clair Nous rentrons ! Le sultan décide C'est fini pour aujourd'hui Zerdali ne l'attendra pas Pour le thé c'est lui qui la servira Ces douceurs de miel Elle les mangera aux bouts de ses doigts Puis ils feront danser la nouvelle Pour voir si c'est du réel Si elle tient un rubis au creux de son nombril Ou si c'est un poisson d'Avril Les pensées du sultan volent Vers sa sultane Il tend l'oiseau à son compagnon Puis au galop prend les devants Foulant le sable Son désert blond
le sultan a la visite du grand homme venu de loin qui va lui susurrer à l'oreille les choses qu'il doit faire et il va lui chanter la" zerda lit" merci Merdesiles pour ce superbe chant
Le chant du désert brûlant le jour Très froid la nuit A ce qu on dit Il est permis d en rêver.. de fantasmer Ou pourquoi pas le traverser ..ah les courageux !
Un chant sublime et enchanteur, j'ai été transportée aux fils de ta plume experte, vers ce désert ô combien riche à qui sait vivre en communion avec la nature... Délicieux moment, merci à toi.
Quand la poésie devient un merveilleux voyage !... Merci pour ce magnifique et dépaysant partage . J'ai adoré la musique aussi qui accompagne si bien ce poème , qui nous emmène vers les nuits d'orient
Amitié bises de Luz
---------------- Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. Le DalaÏ Lama
Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran
un doux et agréable dépaysement au gré de tes mots la , les scènes sont très belles mes amitiés Yohann
---------------- la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur , qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur , yohann