Sur les ordinateurs, les chiffres insolents
Se succèdent sans fin dans leur ronde infernale
Annonçant, qui le sait, la faillite finale
Et perturbant ainsi les écrans turbulents.
Les nouvelles du jour aux accents insolents
S’en viennent perturber la torpeur matinale
Et la panique court, de façon peu banale,
Sur la grande finance aux étranges relents.
Le monde entier a peur du marché tyrannique
Tandis que, tout à coup, un grand vent de panique
Prend tous les noirs aspects d’un souffle menaçant.
Chacun affronte alors la mauvaise surprise
Comme un mal de retour que la terre ressent.
Le monde est enrhumé quand la bourse est en crise.