Oh vous qui fûtes, las, ignorée quand nubile
Vous pleurez sur le sort des êtres que l’on fuit.
Le Monde Masculin ignore ce qui nuit,
Comme ce froid regard qui reste malhabile.
Ne pleurez plus, ce jour, car c’est bien inutile,
D’accorder du crédit à qui passe sans un bruit.
Le silence est mortel car c’est lui qui détruit
Les espoirs de discours que l’on dit fort subtile.
On dit certains parleurs en propos patelin
De futile transport car trompeur chapelain.
Écoutez, gente Dame, un plus show commentaire !
Il est de belles fleurs qui fleurissent bien tard
Quand la chaude saison hèle le solitaire.
Ayez pour seul espoir de combler le retard !
Une cloison de vers séparait les danseurs ;
Mais le monde ignorait de ce mur l’existence.
Ce détail anodin est de toute importance
Pour ne point sur jouer aux incongrus censeurs.
Qu’il est bon de goûter aux plaisirs encenseurs
Des mots si bien choisis pour donner jouissance.
On croirait, sans ce fait, en la belle naissance
D’un élan langoureux activé par tenseurs.
Oyez férus lecteurs ! Ici se meut le jeu
Porteur de vrai roman parlant si bien de feu.
Vos gradins sont emplis d’honorable rescousse.
Attendez patiemment qu’un écho prenne vie
Sans besoin pour cela qu’un doux vent ne le pousse.
Mais signez en disant que ce pli donne envie.