L'ébène ouvrage n'est pas
Encor venu dans ce monde
Que déjà l'Érèbe sonde
Sa structure de haut en bas.

Je n'ai littéralement plus les mots
Pour conter ces jaunes chants tous très beaux
Est-ce réellement la fin du chemin
Ou l'effet d'une ville sans parfum ?

Il me semble qu'elle ne sera plus
La dernière de mes mille Muses
Serait-ce par mes vers que j'ai déplu
À l'inspiration dès lors confuse ?

Alors je transpose les Ultimes
Rimes sur la première des feuilles
Qui passent sous mon orange cime
Désormais en deuil dû à mes écueils.

Ce mois de février, mois dit de l'amour
Est celui qui voit le dernier des jours
Où je me saisi de cette plume
Car il me faut fondre mes enclumes.

J'ai le souhait d'écrire d'autres silhouettes
Celles présentes dans les futiles fêtes
Si la poésie ne parvient à vivre ici
Alors mes pensées seront sur d'autres récits.

Avant de pouvoir accomplir tel ouvrage
Il faut que le Soleil perce les orages
Ébènes pour l'éternité de mon âme
Qui saigne sous les baisers de belles lames.

Je vois les étoile briller d'une façon
Qui m'est inconnue dans la voûte rêveuse
Néanmoins je sens leur scintillement plus profond
Couler sur moi dans une danse aqueuse.

Je me dois de traverser les Mers sans Destin
Pour, sur une carte, en faire le tracé.
Ce sera par l'achèvement de ce dessin
Que je pourrai enfin enterrer mon passé.

Ce passe enfermé dans le verre
Que détiennent les mains ancillaires
Durant un banquet aux coupes vides
Où les raisins ont tous vu l'aride.

Eh au plus profond de moi j'ai très peur
De me voir comme ces beaux fruits avant,
Ils ont vu passer tellement d'heures
Au point d'envier le châtiment des dents.

La pièce réchauffée par la boisson
Semble être enlace si profond
Par les bras d'un farfadet cimmerien
Qui brandit la mort si on ne met rien

Sur l'autel de celles qu'il vénère :
La Splendeur, la Joie et l'Abondance.
Ô malheur ! Nous touche la misère
Laissez nous donc embrasser la lance.

Je n'ai pu voir que deux endroits
Tissés dans le béton mortel.
Pris pour fusées, visent le ciel
Ces très hauts arbres de soie.

6 juin 2022

Hamelyre

bonjour , une très belle lecture ta muse t'as inspiré des voyages de l'âme , c'est très prenant
mes amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Bonjour Hamelyre,

J'ai lu plusieurs fois ta magnifique poésie qui m'a énormément émue et beaucoup touchée !

C'est d'une grande profondeur et je te souhaite que ce soit plutôt les prémisses vers la lumière !



Douce journée cher ami poète!
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Je ne me lasse pas de lire ces beaux vers.

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La poésie, c'est tout ce qu'il y a de plus beau..