Allons poète, remets-toi debout,<br />Même avec la misère accrochée à ton cou,<br />Ses griffes n’ont pas d’emprise sur ton âme,<br />Tu n’es pas celui qui subit, mais celui qui proclame!<br /><br />Va combattant, et reste debout,<br />Pour baiser sa main, ne dépose qu’un genou,<br />La servitude est inconnue de ton âme,<br />N’accepte pas, qu’injustement on te condamne!<br /><br />Voilà un chevalier, blessé, mais debout,<br />Débarrassé de la colère et de son amer goût,<br />De ténacité, il nourrit son corps et son âme,<br />Écoutes, c’est son retour que les gens acclament!<br /><br />Enfin le roi, la tête haute, s’imposant, debout,<br />Un avenir où ses désirs, font foi de tout,<br />Comme le soleil, rayonne son âme,<br />Tendant l’autre joue, à ceux qui la réclament!<br /><br />François Dutrisac<br />23 mai 2007<br /><br /><br />
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François Dutrisac
" Il est évident que nous nous précipitons vers quelque entrainante découverte, quelque incommunicable secret dont la connaissance implique la mort" -Edgar Allan Poe