* Illusion..* (Enter-poétique) sur un poème de V.Hugo. Style proposé par André -ARobert13
* Illusion...*
Je vis un ange blanc tout nimbé de mystères
Qui passait sur ma tête, tout vêtu de lumière .
Son vol éblouissant ternissant toute clarté,
Apaisait la tempête au cœur de l’exilé
Et faisait taire au loin des sirènes de brume.
La mer pleine de bruits se fit blanche écume.
-Qu’est ce que tu viens faire ici en ce triste soir ?
Ange, dans cette nuit , j'ai très peur dans le noir,
Lui dis-je.-Il répondit , sans aucun émoi:
-Je viens prendre ton âme qui me revient de droit.
Et j’eus peur de la perdre , sans forme de procès,
Car je vis que c’était une femme qui m'anéantissait !
Et je lui dis , tremblant, en un grand désarroi,
Et lui tendant les bras mais d'un ton assez froid:
-Que me restera t-il ? Je ne puis consentir
Car tu t’envoleras sans jamais revenir!
Il ne répondit pas montrant nulle affliction.
Le ciel que l’ombre assiège, à l'horizon,
S’éteignait... Lui , restait , de son égo, imbu!
Si tu prends mon âme , m’écriai -je, éperdu,
Où l’emporteras-tu? Je restai sans espoirs!
Montre moi dans quel lieu sera son reposoir!
Il se taisait toujours ,me laissant sans chemin.
-Ô, passant du ciel bleu, quel est donc ton dessein?
Es-tu la mort? Lui dis-je plein d'appréhension;
Ou bien es-tu la vie avec ses rémissions?
Et la nuit augmentait éteignant les étoiles
Sur mon âme "ravie" logeant à la belle-étoile.
Et , l’ange devint noir et dit tout en souriant :
-Je suis l’amour, que dans son cœur, chacun attend .
Mais son front sombre, qui, tout à coup , s'éclaira
Était plus charmant que le jour sur la Sierra!
Et je voyais dans l’ombre, devenue moins funèbre ,
Où brillaient ses prunelles, une douceur plus allègre.
Les astres bienveillants, au firmament, dansaient!
A travers les plumes de ses ailes, la lune, souriait!
SH(Nataraja)
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Un défi d'écriture que j'ai essayé de relever,
en réponse à la proposition d'André qui dans son poème intitulé:
Dans le jardin antique --Enter - poétique-- propose ce style qui m'a interpellée.
Précision donnée par André:
"Particularité : en lisant simplement les seuls premiers hémistiches de gauche
de cet exercice de style, le poème original réapparait.
En le lisant en entier, une nouvelle lecture se révèle."
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Je me suis efforcée de couper à l'hémisitiche dans la plupart des vers
mais quelques manques pour garder un sens au poème.
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Apparition
Poème original de Victor Hugo.
Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ;
Son vol éblouissant apaisait la tempête,
Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.
- Qu'est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ?
Lui dis-je. - Il répondit : - je viens prendre ton âme. -
Et j'eus peur, car je vis que c'était une femme ;
Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras :
- Que me restera-t-il ? car tu t'envoleras. -
Il ne répondit pas ; le ciel que l'ombre assiège
S'éteignait... - Si tu prends mon âme, m'écriai-je,
Où l'emporteras-tu ? montre-moi dans quel lieu.
Il se taisait toujours. - Ô passant du ciel bleu,
Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie ? -
Et la nuit augmentait sur mon âme ravie,
Et l'ange devint noir, et dit : - Je suis l'amour.
Mais son front sombre était plus charmant que le jour,
Et je voyais, dans l'ombre où brillaient ses prunelles,
Les astres à travers les plumes de ses ailes.
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Les haillons de l’amour ne se reprisent pas .
Nataraja.
