Je mets la plaie à nue Sans souci de diphtongue ou de diérèse Le hiatus n'a qu'à bien se tenir L'écriture devient de la confiture
Elle attire les mouches et les abeilles Les egos de toutes sortes Les singuliers et les pluriels Les inquiétudes des demoiselles
Les châtaigniers sont en fleurs Le printemps bat la chamade Quand le monde vit dans le mensonge Et que les gens préfèrent se masquer la face
La réalité comme les rais de Râ l'égyptien Eblouissent, nombreux sont ceux Qui détournent le regard pour rester Dans la nuit sidérante du verbe asphyxiant
Les beautés de la nature, tant celle des arbres Que celle des âmes demeurent sans contemplation François s'en retourne dans sa tombe inconnue Est-elle brune, blonde ou rousse cette bière...
Le fantassin dans sa tranchée N'est guère différent de la ménagère Chaque jour sur le métier il remet Son ouvrage contre la poussière du temps
Le no man's land est comme un vaisselier vide Que personne n'ose toucher d'un œil Parce qu'une obscure crainte sans sommeil Sévit comme le parangon de l'angoisse
La malveillance s'étend et la fraude Electorale s'étale aux yeux de tous Mais il suffit d'un mot comme d'une bogue Pour que la couleuvre passe le chemin blême
Et je m'en irais bien au vent mauvais Si cela n'avait déjà été fait. Las, je viens Après tant d'espace dessus la place Laisser danser ma plume sur l'écritoire
Il n'est point de pire cécité que celle Que vous connaissez sans la regarder C'est un peu comme une ritournelle Une image d’Épinal sans sa paire d'ailes
Malheureusement je pense que la mal est Déjà là en nous ...les élections ne pourront résoudre toutes les difficultés mais si on vote peut-être arriverons nous à faire pencher la balance on ne sait ? Beau partage amitiés Bon weekend