J'avais compris la tramontagne
Allumer la mèche comme un sommet enneigé
Ecrire une peinture de lumière entre la fiction et la flamme
Tout la haut siprès du soleil la clarté est immense
Candle the wind , le vent comme bougie :on ne pourra jamais souffler Sur
Implacable récit :tous les mots d'un contexte
Ensauvagée comme un maigre et dérisoire brin d'herbe
Je guette entre les lignes comme entre des lattes
A l'abri de cette forte intensité
Je te prête des vertus oniriques ,sensuelles ,spirituelles ,mémorielle
Ecume verte au sommet d'une grande grise
Comme quelques brins d'herbe au milieu d'une chaussée
Des pas pavés de bonnes intentions , sous les pavés la plage
Le sable , femme de bain , femme de mer , femme voilier
En herbe sur la neige éternelle
Prairie , pastorale
La petite cabane non pas d'ébène mais d'aubaine
Sous le soleil notre ombre
Nos bras qui s'ouvrent mutuellement sur chacun de nous
Derrière la porte , les coeurs qui battent comme s'ils résonnaient
Sur ce parquet de bois
Des mains pour cueillir l'herbe
On dirait que c'est la buée qui sort de la cheminée
Mais ce sont les herbes fumées
Celles d'un joint ,d'une union sacrée
Comme en Himalaya
Ailleurs l'herbe ne peut être plus verte
Herbe vertueuse , manège qui se balance comme si de vent
Mais si haut ,l'air se fait rare , il est en nous
Dans notre cabane en apnée
Refuge fou de mon blanc
Oublions la pente indescente
Une choquante démesure
La haut , nues comme la neige
Nous étions l'inattendue , la beauté d'une herbe
En bas l'herbe est commune ,la neige est plaisir éphémère
On déshabille l'herbe de sa couverture neigeuse
Personne n'ira crier à l'indécence
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domi.gondrand@laposte.net