jean-noël a écrit :



L’été des voraces.
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Bande de ciel, sable blond,
au pacifique, dans l’ardeur de la plage,
la lumière dorée fait des bonds,
à la cabane blanche, une passion est en nage.

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Nœud d’amants nus, crispés,
dans le mélange d’un échange,
choc et chic, embrassades fripées,
nectar choyé d’un dard étrange.

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Dans un amas de pierres polies,
les formes s’atrophient, se disloquent,
répandent l’appétit, l’amour se relit,
un étendard choc pour sentiments en loques.

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La mante religieuse épileptique,
mange bouche au nez, ravage le visage,
vorace, elle dévore l’amant pathétique,
ouvrant des yeux ronds sur le paysage.

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Dos à la cabane, collés du même amour,
l’échange intense, éreinte l’étreinte,
la plage déserte, cannibalise autour
la plainte des amants en contrainte.

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Bande de ciel, sable blond,
la mer dépasse cette ardeur,
la plage débauche, dans un bond,
la lumière blonde s’évapore en chaleur.

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