Je reste dans l'ombre de mon grand chêne,
Dans l'ombre pour cacher toute ma peine.
De ce chêne je tire toute ma force,
Comme de l'orange que l'on retire l'écorce,
Pour en puiser l'abondance et le meilleur,
Au fil du temps des jours et des heures.
Et ce chêne, ce roc où déferlent les vagues,
Je ne sais pas, je ne sais plus, je divague.
Contre vents et marées, j'avance mais je glisse.
De toutes mes forces je lutte et me hisse.
Mais pour qui pour quoi loin de toi.
Et ton sourire me réveille de cet émoi.
Tu es pour moi ce fort et grand chêne.
Maintenu, lié par une grande chaîne.
La vie joue son rôle tout comme le destin,
Car rien, ni médisance ni baratin
N'entachera ce lien qui nous unit, cet amour
Indescriptible reconnu des anges pour toujours.
SEMAPHORE