J’préfère directement annoncer la couleur
Elle sera noire
Noire comme un drapeau
Ô quelle jolie couleur que celle de ta peau
C’est un refuge mon ami
C’est l’espoir en personne qui se réincarne
Et qui, là , aujourd’hui
Se transforme en la vie.
L’espoir contre la liberté
Le bien et le mal, moyennant la beauté
L’ensemble des couleurs à jamais métissé
N’en déplaise à certains…
Oh oui crois-moi, je les plains
Sans vanité ni clairvoyance
Je les plains
Il faut de la souffrance pour haïr à ce point
Tellement de souffrance pour quitter l’être humain
C’est la peur mon ami
La peur du noir
Mensonge numéro 1
Elle ne vit pas près de l’enfant
Non… c’est bien l’adulte le trouillard !
Évidemment.
Et je les plains oui, comme autant que je t’aime
(Comme assez parlé d’eux !)
Comme j’aime ton encre au profond de mes yeux
Coulant, de cette larme un peu naïve
Accolant mes alliés d’un « qui m’aime te suive »
Oh putain, tu claques
Tu claques tellement fort
Que j’ai l’impression de te sentir, partout
Là et là , au travers de mon corps
De l’existence avec un grand N
S’amusant au passage
Jusqu’à tenter la mort, certaine.
Heureusement j’suis pas pressé
Et oui, mensonge numéro 2
Le noir habille les vivants
Pas ceux qui montent aux cieux
Alors…
Bienvenue tout en bas
Dans le jardin de ceux qui ne se relèvent pas
Encore heureux.
----------------
"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.