C’est là , dans mes entrailles, entre foudre et tempête,
Ce besoin de passer au-delà des poètes;
Hurlant comme une larme à la face des autres…
Tout ça n’est pas mon monde; ô sans cœurs, c’est le vôtre !
Que l’amour vous pardonne alors d’avoir perdu
Au fil du temps qui passe, au regard malvenu,
Ce petit bout de chair, si chère à la beauté,
Implorant aujourd’hui un peu d’humanité.
De mon souffle à genou, mon haleine coupée
Se demande pourquoi est-il si compliqué
D’aimer ! D’aimer encor l’être humain tout entier,
Sans poser la question de la France aux français.
Regardez comme il saigne, au rouge, vous ressemble…
Quand vos lèvres sont bleues, regardez comme il tremble !
Et vous plaint, triste vote… Au fond qu’il est étrange,
De sentir à quel point l’étranger vous dérange.
Ça fait mal et c’est tout. Demain oublierez-vous
Que ce jour est passé, provocant le dégoût
D’une plume en souffrance et de son encre noire
Estampant sur mes joues la couleur de l’espoir.
Puisque c’est un combat ! Oh… vous pouvez bien rire…
Votre peau s’embellit, je la vois qui transpire
A l’appel métissé de l’amour avant tout
Qui, déjà commencé, s’émerveille sans vous.
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.